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dimanche 12 novembre 2017

Derrière les murs

Avant même d’y aller pour la première fois, il faut montrer patte blanche : remplir des formulaires, attester sur l’honneur, envoyer une copie de la pièce d’identité. Il faut obtenir une permission, et pas que temporaire, pour franchir le seuil.

Le rituel des visites est réglé comme du papier à musique, enfin sauf quand il se passe des choses à l’intérieur qui font que ça grippe mais ça c’est une autre histoire.

jeudi 21 janvier 2016

Pôle Emploi emploie, me ploie, ploie

 
Ce matin, encore embrumée blottie sous la couette, j'ai écouté la chronique de Vincent Dedienne à propos de Pôle Emploi, sur France Inter.
Ma première réaction a été de rire, dans le registre du « rhooooooo huhuhu rhoooooo ha ha » mais le malaise a fini par s'installer.
Je ne vais pas fustiger Vincent Dedienne pour sa chronique : il nous relate son expérience d'intermittent du spectacle avec Pôle Emploi et, n'étant pas intermittente du spectacle à Paris qui plus est, je ne peux pas savoir comment cela se passe pour lui dans ses relations avec cette administration.

Pour autant, deux choses me font réagir. 

vendredi 4 septembre 2015

Il a un nom. Il avait une histoire.

Il est plus d'une heure du matin. C'est le 4 septembre. Mon neveu fête ses 25 ans aujourd'hui. Je ne dors pas. Je n'y arrive pas. A chaque fois que je ferme les yeux, les images d'Aylan tatouées à jamais sous mes paupières m'empêchent de trouver l'apaisement du sommeil. Et avec ces images ma colère. Car je suis en colère depuis 48h.

Depuis que ces photos ont été publiées, j'essaye d'y échapper. J'ai réussi mercredi, j'ai totalement échoué jeudi. Je n'ai pas la télé mais je suis pas mal sur la Toile. Où que j'aille sur le net, d'une manière ou d'une autre, ces images me sont imposées. Leur violence incommensurable m'est balancée en pleine face et j'ai juste à fermer ma gueule. Regarde et tais-toi ! J'ai esquivé Twitter et (re)découvert qu'on pouvait désactiver la fonction « activer les images », Instagram n'a pas échappé non plus à la publication de ces clichés. Je ne vous parle même pas de Facebook. Je pensais naïvement en être protégée. Non, et au contraire même car je ne peux pas désactiver la fonction d'affichage des images, il n'y en a pas. Je ne vais pas me fâcher avec les amis qui aiment ou partagent des articles sur le sujet, photos à l'appui. Sans s'en rendre compte, ou alors ils s'en fichent, ils m'imposent ce choc qui est renouvelé à chaque affichage.

Sauf que ça n'est pas "juste" une photo d'un petit enfant mort noyé en Méditerranée. Il a un nom. Il avait une histoire. Sa famille fuyait la Syrie et l'enfer qui s'y trouve. Cette photo ne nous parle pas de cet enfant, juste de sa mort, tragique. 

mardi 5 février 2013

Et vous, le 14 février, vous faites quoi?

Pourquoi je vous pose la question ? Parce que ce 14 février, V-Day fête ses 15 ans d'existence.
Qu'est-ce que V-Day ? Il a été créé par Eve Ensler. Le nom de cette femme vous dit peut-être quelque chose : c'est l'auteure de ce texte magnifique que sont « Les Monologues du Vagin ». Si vous ne les avez pas encore lu/vu, je vous y encourage.
J'ai eu la chance, il y a quelques années, d'être invitée pour mon anniversaire à une représentation de la pièce. J'ai ri et j'ai été émue aux larmes. Et surtout, cela m'a engagé dans bien des réflexions sur ce que j'avais entendu. Qu'est-ce que nous en avons parlé et pendant longtemps !
V-Day, donc, est un mouvement qui combat les violences faites aux femmes. « V-Day est un mouvement mondial activiste pour faire cesser la violence envers les femmes et les filles. V-Day est un catalyseur qui promeut les événements créatifs permettant aux organisations anti-violence existantes de sensibiliser le grand public, de lever des fonds et de trouver un deuxième souffle. V-Day renforce la mobilisation dans la lutte pour faire cesser la violence envers les femmes et les filles, y compris le viol, l'inceste, les coups, la mutilation génitale féminine (MGF) et l'esclavage sexuel. » (source : vday.org)

dimanche 13 janvier 2013

Tristesse et (coup de) gueule de bois

Lorsque j'ai ouvert ce blog, j'ai décidé de ne pas publier de billets sur mes convictions politiques, religieuses et sociétales. Pas le propos et pas très envie. Maintenant, j'imagine qu'à la lecture de ce que j'écris, vous vous doutez bien que je suis plutôt ancrée à gauche, que je suis préoccupée par l'Humain et que j'ai du mal avec les injustices. Ceux avec qui je discute sur Twitter le savent.
Je me retiens depuis un très très long moment et je vais allègrement faire voler en éclat ma décision initiale. Je vais causer d'un fait de société ou plutôt de ce qui se passe autour d'un fait de société. Vous donner mon point de vue.