jeudi 30 mai 2013

Parts de vous : Venise

Je vous en parlais ici, j'ai envie de partager des parts de vous sur ce blog. De partager un moment, un événement qui a changé votre vie. Vous êtes quelques un-e-s à m'avoir envoyé des textes (CONTINUEZ!! j'en voudrais encore...)

Aujourd'hui, c'est Venise qui nous confie une part d'elle, tendre et jolie, en mots et en image.

lundi 20 mai 2013

Petit Bout

Mon Petit Bout,

Cela fait un moment que je veux te découvrir mais soit je n'arrivais pas à coordonner mon emploi du temps, soit j'étais prise d'un accès de timidité. Parce que vois-tu, mon Petit Bout, tu m'impressionnes. Ta réputation te précède. Alors je ne savais pas trop. Quelque chose me disait qu'il fallait t'apprivoiser plus que d'essayer l'approche genre « Attila le Hun ».
J'ai finalement décidé de me lancer mais sans savoir si j'irais vraiment jusqu'au bout. J'ai soigneusement choisi ma tenue. J'ai prévu quelques goodies pour la route. J'ai même caché au fond de mon sac ma brosse à dent et une dentelle de rechange, on ne sait jamais... Arriver jusqu'à toi n'a pas été de tout repos tu sais. Tu te mérites ! Je t'ai cherché. Il a fallu que j'explore et que je tâtonne. Et finalement, tu t'es dévoilé. J'osais à peine sortir de la voiture. J'en étais sans voix, bouche bée. Tu es resté imperturbable. Fier, conquérant et dressé. Et je me suis sentie comme une première communiante, gauche et hésitante. Pas à pas, tout doucement, je me suis approchée de toi. Je t'ai dévoré du regard. Et puis, il y a eu ta saveur doucement salée sur mes lèvres. Et j'en ai voulu plus...

jeudi 16 mai 2013

De places, de mains et de coeurs

Un jour, je ne pourrais pas retrouver le jour exact, j'ai réalisé que j'avais atteint l'âge que ma mère avait dans mes premiers souvenirs. J'ai pris une claque. Confusément, j'ai eu l'impression de quelque chose d'important. Une génération était passée.

Un autre jour, c'était à un repas de Noël, j'ai eu une joute verbale assez intense avec ma mère. A un moment, j'ai eu à l'esprit l'argument Ippon pour un jeu-set et match. J'ai laissé filer. A cette minute très précise, j'ai eu l'impression d'une mise à l'équilibre de quelque chose. Je savais. Après, l'important n'était pas de « gagner » ou de « perdre ». Savoir que je pouvais m'était suffisant.

jeudi 9 mai 2013

Parts de Vous : GaLGG

Il y a quelques temps, je décidais d'ouvrir ici un espace pour vous et je vous en parlais
Aujourd'hui, c'est GaLGG qui s'exprime. Lorsque j'ai reçu son texte, il a résonné très fort.  
 
"Ne me parlez plus de muguet le 1er mai

vendredi 3 mai 2013

Ce combat là (3/3)

Trois semaines pour faire basculer ces 70-30...

Il fallait certains documents très précis, des comptes-rendus mais surtout des témoignages. Les attestations... « Je soussigné-e....... atteste que les faits suivants..... ». Il a fallu convaincre parce qu'il y avait la peur. S'exprimer auprès des élus c'est autre chose que de relater des faits dans un écrit qui sera utilisé dans une procédure judiciaire. Et même si, juridiquement, MonAssoDavant n'avait pas le droit de s'en prendre à eux pour avoir établi une attestation, il y a tant d'autres manières de prendre des mesures de représailles, tant d'autres... Ils n'étaient pas protégés par leur statut de représentants du personnel. Pourtant certains, un certain nombre même, ont eu ce courage. Pas forcément ceux qui éructaient le plus fort contre l'institution d'ailleurs. Pas forcément ceux qu'on entendait le plus se plaindre de l'employeur dans les grands messes institutionnelles. Ceux-là, étonnamment, n'ont jamais donné suite à nos sollicitations. Mais ces attestations, il a tout de même fallu aller les chercher avec la force de nos convictions. Et aller les chercher là où elles se trouvaient quand il y avait besoin. J'en ai fait des kilomètres pour aller récupérer quelques feuilles précieuses remplies de l'expression d'une souffrance imprégnée.

mercredi 1 mai 2013

Ce combat là (2/3)

Moche, ça l'a été d'une certaine manière. Nous étions préparés pour un cent mètres et ça a été un triathlon, genre l'IronMan.
On nous a soufflé le nom d'avocats spécialisés et on a commencé à passer des coups de fils. Durant cette période là, c'est LePilier qui gérait la plupart des choses à faire.
Non, il n'y avait pas d'expression de souffrance au travail et de problèmes d'encadrement ? Non, l'institution n'éludait pas la question et travaillait dessus en bonne intelligence depuis des années ? Qu'à cela ne tienne ! Des pages et des pages de documents ont été trouvées, ressorties d'archives. Des faits on été exhumés de certaines mémoires et ont permis de retrouver trace d'écrits et de comptes-rendus. Le dossier grossissait.