Il
y a le manque comme une faille abyssale à l'âme, celui qui ne pourra
jamais être comblé car la personne n'est plus. Peut-être
pourra-t-il s'atténuer ou s'estomper un peu mais jamais il ne
disparaîtra. Il est de ceux qui viennent vous cueillir au coin d'une
rue parce qu'une odeur, une démarche ou un rire ravivent la mémoire.
vendredi 19 décembre 2014
lundi 1 septembre 2014
Le féminisme et moi - Coup de gueule
Jusqu'à
ce qu'un jour le mec d'une amie me dise « t'es féministe
toi », jamais je ne m'étais posée la question en ces termes
là. Je suis une femme qui considère que tous les citoyens ont (ou
devraient) avoir des droits égaux quelque soient sur
sexe/genre/couleur/que sais-je encore. Alors quand j'ai entendu cette
phrase, j'ai ri et pourtant, j'ai fini par y réfléchir.
Je
ne viens pas d'une famille de militantes féministes. Pas du tout
même. Mais je viens d'une famille où, du côté maternel entre
autre, les femmes ont des personnalités affirmées et des histoires
singulières.
mercredi 27 août 2014
Et si j'assumais...?
Au
début, j'avais prévu que ce billet soit un peu humoristique dans le
genre « auto-promo outrageuse ego trip ». Mais pendant
que j'y réfléchissais, cela m'a conduite à décortiquer le
processus et je n'ai plus eu envie d'être dans l'humoristique
« auto-promo outrageuse ego trip ».
mardi 8 juillet 2014
Tout ça, c'est de la faute à Sophie Gourion
Ça
a commencé fort innocemment : je papotais par tweets interposés
avec Sophie de mon expérience un peu hallucinante de l'entretien
d'embauche que je venais de passer. Et là, elle dit « mais
tu devrais ouvrir un blog pour en parler ». Je vais vous passer
les détails des « ah oui tu crois ? » en passant
par « mais ça n'intéressera personne » pour finir par
« bah, j'aime écrire et pour le reste on verra bien »
(c'est pas du verbatim et j'avais une flemme colossale de remonter ma
TL pour retrouver l'échange précis).
mardi 6 mai 2014
mardi 1 avril 2014
Coup de gueule ou quand une campagne de Médecins Du Monde est lâchement détournée
vendredi 21 mars 2014
Brève de printemps
Je
ne sais pas comment c'est venu. Petit à petit j'imagine, sans que
j'y prête attention. Je crois qu'aimer les autres fait cela aussi.
Et il y a ces mains que l'on tient. Celle avec qui l'on chemine côte à
côte. Celle qui se cramponne à vous quand la douleur se fait forte.
Celle qui s'appuie sur vous. Celle qui vous serre avec l'énergie du
dernier désespoir. Celle qui fait rire. Celle qu'il faut contenir.
Celle qui prend. Celles que vous cherchez et celles qui vous
trouvent.
jeudi 13 mars 2014
Putain, deux ans!
Il
y a deux ans tout juste, j'écrivais ça et Frayer était né. Et ce
blog ne ressemblait pas à ce qu'il est aujourd'hui. Il a été
toiletté, amélioré, décoré. Il a ouvert son espace aux autres.
Il s'est amusé dans les jeux d'écriture. Il a grandit. Et moi
avec...
En
deux ans, il s'est passé tellement de choses que lorsque je me
retourne, j'ai parfois le vertige. Putain, deux ans ! C'est rien
dans une vie et c'est en même temps tout. La mienne a radicalement
changé. Et je ne vous parle pas de moi. C'est plus du changement,
c'est de la transmutamorphose... C'est amusant, Frayer est né de
l'envie que j'avais de raconter mon changement de vie d'alors et
finalement cela a entraîné ce qui m'arrive aujourd'hui.
vendredi 7 mars 2014
Liberté(s)
Ces
derniers temps, j'ai été amenée à pas mal réfléchir sur être
soi, être soi ensemble, le respect, l'espace, la liberté, le
partage et tout le reste. Ma réflexion tournait autour du couple
mais pas seulement...
A
l'heure où nous sommes tous connectés, accessibles et visibles, je
me demandais juste comment garder sa liberté et respecter la liberté
de l'autre, des autres...
jeudi 27 février 2014
Hic et nunc : oui
Il
a suffit d'un coup de fil vraiment pour que la Vie s'invite à ma
table mais pas de la manière dont je la pensais.
Lorsque
je suis arrivée chez moi, je me projetais dans une vie ici, loin de
tout, de tous et des tumultes divers et variés. Il y a la mer, il y
a les amis, il y a quantités de petits bonheurs, il y a la paix. Une
parenthèse s'est ouverte le jour où j'ai posé mes valises, plus
une faille temporelle d'ailleurs. Le temps a pris son temps pour moi.
J'étais abîmée, cabossée, usée. Puis peu à peu je me suis
redressée, réparée, amendée.
lundi 24 février 2014
Parts de Vous : Lactimelle
D'habitude, c'est assez facile pour moi de présenter les textes que vous m'envoyez. L'émotion que j'ai ressentie à la découverte de ces mots a été énorme. Merci à elle de sa confiance. Là, j'ai juste envie de faire silence et de laisser toute la place aux mots de Lactimelle. Parce qu'elle sait si bien écrire, parce qu'elle a accepté de livrer une part d'elle fondamentale, parce qu'il faut parfois savoir se taire et parfois surtout ne pas se taire. Et aujourd'hui, elle nous parle. Alors écoutons-là...
mardi 18 février 2014
Parts de Vous : Matt
Cela faisait longtemps qu'il n'y en avait pas eu sur le blog. Une Parts de Vous (cliquez, tout y est expliqué) un peu spéciale car contrairement aux autres qui m'ont été envoyées spontanément, celle-ci, je l'ai réclamée! J'ai du batailler longtemps pour l'avoir et finalement, c'est arrivé.
Aujourd'hui donc, sur le blog, la parole est à Matt. Il y en a d'entre-vous qui le connaissez donc peut-être que vous ne découvrirez pas grand chose de nouveau. Matt ne parle pas beaucoup de lui en fait. Il ne parle pas de son caractère obstiné, curieux, un peu casse-cou, gentil, courageux, drôle et avec le sens de la répartie. Sans parler de son auto-dérision parfois corrosive! C'est pour ça que moi, j'en parle. Je lui ai demandé de raconter ce qui fait sa différence et ce qui le met au ban du monde du travail. Il le fait bien et ça percute. Il pose les bonnes questions.
La parole est à lui. Les commentaires sont ouverts et il y répondra. Alors n'hésitez pas!
lundi 3 février 2014
Ferme la... ou pas
Petit jeu d'écriture initié par Venise : écrire une lettre et sa réponse. Nous sommes un certain nombre à avoir participé. Pour savoir qui a joué, allez chez Venise qui met à jour les infos. Moi, j'avoue, cette fois-ci, j'ai la flemme.
Voici donc ma participation :
vendredi 31 janvier 2014
Ancre
C'est
une petite maison de pierres aux volets bleus. Entourées de maisons
plus imposantes, elle passe inaperçue, nichée là avec son petit portail bleu et son petit jardin. Sise au cœur du village, elle
voit passer les vieux, les enfants, les chiens, les chats et le
facteur. Elle entend sonner les heures et leur demie au clocher,
hume les odeurs de pain chaud de la boulangerie à un jet de pierre
ou deux. Quand arrivent les tempêtes d'hiver, elle affronte et fait
face gaillardement. Elle tremble, gémit et chuinte mais résiste.
Aux beaux jours, elle s'ouvre et accueille. De son jardin
tendrement bichonné, on voit les étoiles, si proches qu'on pourrait
presque les cueillir. On sent la mer toute proche et les éclats des
phares ponctuent la nuit comme un électrocardiogramme côtier. Cette
maison presque au bout de là où la terre finit au nord, c'est la
mienne. Mon refuge, mon cocon, mon nid, ma tanière, mon chez-moi, ma
maison ouverte, mon penn-ty, ma bulle, mon bouclier, mon bonheur, ma
confidente, mon havre, ma reposée...
mercredi 15 janvier 2014
Jeu des 25 : Et si...?
Sur Proposition de Fifi, nous avons été 25 (oui, oui : 25) à proposer chacun un mot. Le jeu était de tous les inclure dans un texte... Exercice amusant, pas toujours facile mais que j'ai bien aimé.
Je vous le livre donc. Vous découvrirez les mots des autres complices et qui ils sont en cliquant sur les liens (pour ceux dont je n'ai pas encore les liens ou dont je ne connais pas les mots, le mot est en gras)... Je m'efforcerai de compléter au fur et à mesure que j'aurai les infos et que les billets auront été publiés...
dimanche 5 janvier 2014
Compagnons de mes voyages
Il
y a eu plusieurs événements qui m'ont donné la gigote des doigts
et les fourmillements du clavier. L'article de Corinne Perpinya. La
réponse de Sophie Gourion. Un « jeu chaine » sur
facebook proposant de lister 10 livres qui avaient marqués d'une
façon ou d'une autre, de taguer 10 amis en incluant la personne qui
vous avait elle-même taguée afin qu'elle voit votre réponse (ça
parait compliqué mais ça ne l'est pas!)... Mon propos n'est pas de
réagir à ces articles mais les lire m'a fait me questionner sur mon
rapport à la lecture. Je ne pensais pas vraiment écrire quoi que ce
soit à ce sujet. La chaine a, toutefois, enclenché les symptômes
décrits plus haut (Sophie, je te vois sourire...).
Il
se trouve qu'en plus, avec le temps hivernal pluvieux froid qu'il
fait, j'investis massivement LE coin cocon ultime de chez moi :
ma bibliothèque. Oui parce que voyez-vous, chez moi, j'ai une
bibliothèque avec musique, banquette et cheminée... (ce que je ne
dis pas c'est que cette « pièce » est un renfoncement au
bout du salon et qu'elle fait 4m²
alors ôtez-vous de la tête l'image d'une grande pièce avec
fauteuils clubs en vieux cuir et des kilomètres de rayonnages).
Donc, blottie sous un plaid, devant le feu qui crépite, un café/thé/pisse-mémé,
des biscuits et avec du jazz (ou toute autre musique propice à ma
lecture), je me régale, je me délecte, je déguste, je savoure, je
dévore, je m'immerge, je frissonne, je ris, j'anticipe, je crains,
je voyage, je fonds, j'humidifie mes yeux, j'aime. Bref, je lis... De
la science-fiction, des polars, des récits, des romans, des nouvelles et même parfois de la poésie. De tout sauf des "classiques", des "bons" livres, de la "vraie littérature". Oui parce
que mon rapport à la lecture est complexe, à moins qu'il ne soit
compliqué je ne sais pas vraiment.
vendredi 3 janvier 2014
Quand même...
Je
me suis dit que, quand même, ça serait bien d'écrire un billet
pour saluer cette nouvelle année... mais rien ne venait. J'ai écouté
Keith, rien. Je suis passée à Horowitz, toujours rien. J'ai même
tenté mes bons vieux « classiques » mais rien ne venait.
Puis j'ai réalisé que cela n'était pas si simple. Quels vœux vous
faire ? Chacun-e est dans une situation particulière :
certain-e-s traversent des moments difficiles, ont vécu des peines
et des écueils cette année écoulée et leur souhaiter une
meilleure année 2014 que 2013 me parait être d'une platitude sans
nom. D'autres ont des vies satisfaisantes voire heureuses et je m'en
réjouis mais alors que leur souhaiter de plus : que surtout
rien ne change ? Cela reviendrait à leur souhaiter une forme
d'immobilisme ce qui n'est pas si génial. Pour un certain nombre, la
vie s'écoule dans un climat plus ou moins morose avec des joies, des
peines, des galères, des réussites mais aussi de l'inquiétude
quant à demain. Que souhaiter alors ? De l'apaisement ? Du
succès ? De la sécurité ?
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