Depuis quelques temps, Sophie Gourion du blog "Tout à l'Ego" (et incidemment, ma marraine de blog #fierté) propose de temps en temps des jeux d'écriture.
Aujourd'hui, elle en propose un : Dialogue entre contraires . Jusqu'à présent, lorsque je participais à ces jeux, je postais ma production dans les commentaires sur son blog. Sauf que là, je me suis laissée emporter et c'est un peu long... Alors, c'est ici que je le poste.
Je vous laisse donc avec une petite variation entre Raison et Passion, qui pour moi sont des contraires...
Raison : Tu n'as pas ta place ici. Tu fiches le bazar et tu chamboules tout. Et en plus tu empiètes sur mon territoire.
Passion : Quand vas-tu donc arrêter de vouloir tout décortiquer ? Tu veux tellement examiner chaque facette que tu en deviens un prisme réfléchissant qui ne laisse rien filtrer. Laisse aller, vis, sois folle, Raison, sois folle ! Fais tout ce que tu as envie de faire et ne pense pas aux conséquences, quelle importance ? Tu es pénible et chiante au possible !
Raison : donc si je comprends bien ce que tu me dis : fonce et après toi le déluge, c'est bien ça ? Et tu penses que ça va t'avancer à quelque chose de faire tout et n'importe quoi comme ça ? Tu réfléchis parfois à ce qui peut découler de ce que tu fais ? Tu es complètement à côté de la plaque...
Passion : Réfléchir ? Mais tu plaisantes ?! Je ne réfléchis pas, je ressens ! Je vibre, j'explose, je jouis ! Je vais là où je veux, comme je veux, sans contraintes ni obligations. Je n'ai pas besoin d'autre chose.
Raison : Dis moi, Passion, cela ne t'a jamais joué de tours ton inconséquence ? Parce que tu n'es pas seule en ce bas monde... Tu n'es pas seule.
Passion : Si... de sacrés tours, tu n'as pas complètement tort. Tu appelles ça « inconséquence », j'appelle ça « exister ». Tu vois, je vis là où mon instinct me porte et c'est fantastique ! Mais, je fais de drôles de rencontres parfois. Les plus difficiles sont celles que j'ai avec Peur, Préjugé et Souffrance. On se croise régulièrement et nos confrontations sont douloureuses. Je te mentirais si je te disais que cela ne m'atteint pas. J'en sors affaiblie, Raison. Et puis je repars de plus belle, c'est plus fort que moi.
Raison : Alors quand vas-tu apprendre ?! Rien ne vaut que de poser les choses. Tu pèses le pour et le contre, tu évalues les risques et tu envisages les différents aspects. Comme ça, tu fais des choix rationnels, équilibrés, logiques. D'ailleurs, j'en parlais avec Prévisibilité, Certitude et Sécurité il y a peu et on se disait que tout cela avait quelque chose de reposant.
Passion : Raison, tu ne t'ennuies jamais ? Tu ne te lasses pas de tout prévoir, de tout savoir à l'avance ce qui va se passer ? De tout planifier pour ne jamais me laisser de place ? Ou au moins, laisser de la place à mon cousin Imprévu ou à sa sœur Surprise...
Raison : Et bien...
Passion : Sois honnête avec toi, Raison, allez !
Raison : C'est sûr que, parfois, c'est un peu monotone. Je me trouve même ennuyeuse à certains moments. Et puis, j'ai beau tout prévoir, ça ne marche pas toujours et là, c'est la débandade.
Passion : Tu en as parlé avec Confiance ? Tu sais, elle a un regard et une philosophie de l'existence qui sont pas mal. Je la trouve assez sage en fait.
Raison : ça fait un moment que j'essaye de l'inviter mais on ne fait que se croiser. Je vais insister un peu plus.
Tu vois, je t'écoute Passion et je me dis que j'aurais peut-être certaines choses à apprendre de toi finalement. On arrive plutôt bien à discuter, mieux que ce que je pensais.
Passion : En fait, Raison, nous serions de bonnes colocataires. Ça pourrait le faire, tu sais ! Peut-être que ça m'aiderait à me canaliser un peu de partager son espace de vie avec toi. Pas trop, mais juste un peu.
Raison : laisse moi y réfléchir, tu veux ? C'est une décision qui ne se prend pas à la légère...
Passion : Et voilà, tu recommences ! Qu'est-ce que tu risques à essayer, hein ? Au pire, on n'arrive pas à cohabiter et chacune reprend ses billes et va de son côté. En fait, pour parler comme toi, c'est un risque calculé.
Raison : On va se friter constamment, tu le sais ça ? Nos prises de bec risquent d'être multiples et intenses. Ça va être épuisant, j'appréhende déjà...
Passion : On en parlera va ! Allez viens, prends ma main, il y a Vie qui est garée en double file et Amour qui commence à s'impatienter...
Aujourd'hui, elle en propose un : Dialogue entre contraires . Jusqu'à présent, lorsque je participais à ces jeux, je postais ma production dans les commentaires sur son blog. Sauf que là, je me suis laissée emporter et c'est un peu long... Alors, c'est ici que je le poste.
Je vous laisse donc avec une petite variation entre Raison et Passion, qui pour moi sont des contraires...
Raison : Tu n'as pas ta place ici. Tu fiches le bazar et tu chamboules tout. Et en plus tu empiètes sur mon territoire.
Passion : Quand vas-tu donc arrêter de vouloir tout décortiquer ? Tu veux tellement examiner chaque facette que tu en deviens un prisme réfléchissant qui ne laisse rien filtrer. Laisse aller, vis, sois folle, Raison, sois folle ! Fais tout ce que tu as envie de faire et ne pense pas aux conséquences, quelle importance ? Tu es pénible et chiante au possible !
Raison : donc si je comprends bien ce que tu me dis : fonce et après toi le déluge, c'est bien ça ? Et tu penses que ça va t'avancer à quelque chose de faire tout et n'importe quoi comme ça ? Tu réfléchis parfois à ce qui peut découler de ce que tu fais ? Tu es complètement à côté de la plaque...
Passion : Réfléchir ? Mais tu plaisantes ?! Je ne réfléchis pas, je ressens ! Je vibre, j'explose, je jouis ! Je vais là où je veux, comme je veux, sans contraintes ni obligations. Je n'ai pas besoin d'autre chose.
Raison : Dis moi, Passion, cela ne t'a jamais joué de tours ton inconséquence ? Parce que tu n'es pas seule en ce bas monde... Tu n'es pas seule.
Passion : Si... de sacrés tours, tu n'as pas complètement tort. Tu appelles ça « inconséquence », j'appelle ça « exister ». Tu vois, je vis là où mon instinct me porte et c'est fantastique ! Mais, je fais de drôles de rencontres parfois. Les plus difficiles sont celles que j'ai avec Peur, Préjugé et Souffrance. On se croise régulièrement et nos confrontations sont douloureuses. Je te mentirais si je te disais que cela ne m'atteint pas. J'en sors affaiblie, Raison. Et puis je repars de plus belle, c'est plus fort que moi.
Raison : Alors quand vas-tu apprendre ?! Rien ne vaut que de poser les choses. Tu pèses le pour et le contre, tu évalues les risques et tu envisages les différents aspects. Comme ça, tu fais des choix rationnels, équilibrés, logiques. D'ailleurs, j'en parlais avec Prévisibilité, Certitude et Sécurité il y a peu et on se disait que tout cela avait quelque chose de reposant.
Passion : Raison, tu ne t'ennuies jamais ? Tu ne te lasses pas de tout prévoir, de tout savoir à l'avance ce qui va se passer ? De tout planifier pour ne jamais me laisser de place ? Ou au moins, laisser de la place à mon cousin Imprévu ou à sa sœur Surprise...
Raison : Et bien...
Passion : Sois honnête avec toi, Raison, allez !
Raison : C'est sûr que, parfois, c'est un peu monotone. Je me trouve même ennuyeuse à certains moments. Et puis, j'ai beau tout prévoir, ça ne marche pas toujours et là, c'est la débandade.
Passion : Tu en as parlé avec Confiance ? Tu sais, elle a un regard et une philosophie de l'existence qui sont pas mal. Je la trouve assez sage en fait.
Raison : ça fait un moment que j'essaye de l'inviter mais on ne fait que se croiser. Je vais insister un peu plus.
Tu vois, je t'écoute Passion et je me dis que j'aurais peut-être certaines choses à apprendre de toi finalement. On arrive plutôt bien à discuter, mieux que ce que je pensais.
Passion : En fait, Raison, nous serions de bonnes colocataires. Ça pourrait le faire, tu sais ! Peut-être que ça m'aiderait à me canaliser un peu de partager son espace de vie avec toi. Pas trop, mais juste un peu.
Raison : laisse moi y réfléchir, tu veux ? C'est une décision qui ne se prend pas à la légère...
Passion : Et voilà, tu recommences ! Qu'est-ce que tu risques à essayer, hein ? Au pire, on n'arrive pas à cohabiter et chacune reprend ses billes et va de son côté. En fait, pour parler comme toi, c'est un risque calculé.
Raison : On va se friter constamment, tu le sais ça ? Nos prises de bec risquent d'être multiples et intenses. Ça va être épuisant, j'appréhende déjà...
Passion : On en parlera va ! Allez viens, prends ma main, il y a Vie qui est garée en double file et Amour qui commence à s'impatienter...
Edit : je complèterai au fur et à mesure avec les liens des blogs des autres qui ont joué (si je suis au courant, bien sûr! ;-) )
Grégoire (@gregatort) s'est aussi essayé à l'exercice sur son blog
Bravo le défi a été relevé haut la main, chapeau bas!
RépondreSupprimerMerci :-) *rougis*
SupprimerSuper ! Le jeu à peine lancé et déjà tu arrives à écrire ce billet... Je suis impressionnée ! Chapeau bas !
RépondreSupprimerhuhuhu! Merci! :-)
SupprimerJe trouvais le jeu chouette et pour moi, l'écriture se fait en dehors de moi : mes doigts s'agitent sur le clavier et ça fait des mots, des phrases, des paragraphes...
Passion et Raison se regardent et s'interrogent : "Pourquoi Sourire là-bas est-il éclatant et étincelant en nous écoutant ? "... Bravo !!
RépondreSupprimer:-) merci!;-)
SupprimerSourire a-t-il une explication pour être aussi éclatant et étincelant? O_o
Sourire aime profondément l'enjeu des mots, les jeux de mots et l'intelligence des mots ;p
Supprimer:-D Merci alors ;-)
SupprimerMouarf la passion qui l'emporte sur la raison
RépondreSupprimerOptimiste : encore une belle journée
Pessimiste : s'il n'y a pas de fuite de gaz
Optimiste : les vents ne sont pas de notre côté
Pessimiste : les vents ça tourne
Optimiste anglais : What a lovely day
Pessimiste anglais : They said that a nauseus gaz is arriving
Tu trouves que l'une l'emporte sur l'autre?? ;-)
SupprimerMerci pour ce dialogue Optimiste - Pessimiste :-)
Bravo pour ton texte. Je n'ai malheureusement pas le temps en ce moment de m'y coller... Des dialogues entre contraires, on en entend beaucoup ces temps-ci ds les media : homophobes / homofriendly. Et ça m'horrifie.
RépondreSupprimerMerci :-)
SupprimerOui, écrire demande un peu de disponibilité quand même... On entend des horreurs, malheureusement :-(